Marguerite Bouchard (1677-1739), la dernière héritière

1711 et 1713. Marguerite Bouchard, héritière, avoue en 1711 le domaine de St Romain de Colbosc puis vend les terres en 1713. Ces terres héritées du côté Dujardin avaient été avouées en 1668 par Nicolas Bouchard (1608-1677), époux de Marguerite Du Jardin (1617-16XX) qui étaient les grands parents paternels de Marguerite.

1714. Marguerite Bouchard fait une fondation à l’hôpital général pour 2 enfants de Blosseville

Il est prévu que ces deux enfants soient accueillis « jusqu’à ce qu’ils soient en état d’être pourvus en métier». Ces enfants sont choisis par une commission associant le curé et quatre habitants.

«deux pauvres enfants de la paroisse de Blosseville ». ADSM 2 E7/47

1725. Marguerite Bouchard, héritière de sa soeur Madeleine : vicomtesse de Blosseville (1725-1729)

Marguerite Bouchard après le décès de sa soeur Madeleine Bouchard, co-signa le 28/29 novembre 1725 avec son veuf, Claude de Becdelièvre, une transaction et un acte de succession 1ADMS 1 ER 2181. Lots de la terre de la vicomté de Blosseville entre Messire Claude Bec de Lièvre et noble dame Marguerite Bouchard : 6 feuillets/15 concernent le premier lot.qui comprenait la vicomté de Blosseville et sergenterie du Val de Dun.

Signature de Marguerite Bouchard vicomtesse de Blosseville
Signatures de Marguerite Bouchard héritière de sa soeur Madeleine et Claude de Bec de Lièvre. Transaction du 28 novembre 1725.
ADSM, 2B388-5

« Le 17 mai 1729, Marguerite Bouchard de Blosseville, vicomtesse de Blosseville demeurant à Rouen rue du château, paroisse St Godard  a vendu à Dame Louise le Baillif veuve et héritière de Nicolas Marye, écuyer conseiller secrétaire du Roy maison Couronne de France conseiller financier, demeurant à Rouen, rue et paroisse St Eloi acceptante acquéreuse pour elle ses hoirs et ayant cause…la terre seigneurie vicomté de haute justice de Blosseville, la prévoté et noble sergenterie hérédital du val de Dun..incorporée à la dite Vicomté de haute justice de Blosseville située en la paroisse de Blosseville ,Vicomté d’Arques, s’étend dans plusieurs villes, bourg et paroisses ainsi que la dite demoiselle de Blosseville et ses prédécesseurs l’ont possédé et en ont joui ». Par le versement d’une somme de deux cent mille livres en francs deniers, la vicomté de Blosseville quittait le giron de la famille Bouchard.

Signatures au bas de l’acte de vente entre Marguerite Bouchard et Louise le Baillif veuve Marye. ADSM, 2E7-76.

1731. Fondation à l’Hôtel Dieu de Rouen pour la formation et l’emploi à perpétuité de 2 religieuses.

Extrait du bureau de l’Hôtel-Dieu de Rouen, en date du 7 septembre 1731. Marguerite cède une partie d’une rente. ADSM. 1 E83, vue 140.

1736. Dans l’aveu et dénombrement effectués par Louise Le Baillif du 3 septembre 17363ADSM, 2B 288-pièce 188 plusieurs terres sont au nom de la demoiselle Bouchard.

1739. La signature « Marguerite Bouchart » est aisément reconnaissable sur le contrat de mariage4Contrat de mariage, feuillets 17- 18. Source Gallica. BNF département des manuscrits français 28824 (pièces originales 2340). Poret. du 6 juin 1739 entre Bénigne Etienne Poret de Boisemont (1712-1775) et Louise Marye (1723-1742), fille de Philippe Marye (1688-1772) et de feu dame Marie Louise Formont (1698-1724).

Signature de Marguerite Bouchart (au centre, en bas) sur le contrat de mariage entre Bénigne Poret de Boisemont et Louise Marye de Blosseville (en haut). Le document original comprend un grand nombre de signatures à la suite de celles présentées.
Deux exemples de sa manière d’abréger l’écriture de son prénom

Références

  • 1
    ADMS 1 ER 2181. Lots de la terre de la vicomté de Blosseville entre Messire Claude Bec de Lièvre et noble dame Marguerite Bouchard : 6 feuillets/15 concernent le premier lot.
  • 2
    ADSM, 2 E7-76, Minute de Claude Coignard, notaire-gardenotte à Rouen : 10 feuillets
  • 3
    ADSM, 2B 288-pièce 188
  • 4
    Contrat de mariage, feuillets 17- 18. Source Gallica. BNF département des manuscrits français 28824 (pièces originales 2340). Poret.

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