Le Calvaire Renaux

De toutes les croix et calvaires du village, ce calvaire est le plus récent et le plus imposant.

Il est situé à l’extrémité est de la rue de la Forge (voir article), à proximité du carrefour formé de cette rue, la route de la Chapelle du Val, la rue du bout des Marettes et…la rue du Calvaire qui lui doit son nom.

Blosseville – Calvaire Renaux

Il s’agit d’un calvaire érigé au milieu du XIXe siècle par la famille Renaux, famille d’agriculteurs de Blosseville. Il a fait l’objet d’une restauration en 1949 « par les enfants de Mr et Mme Charles Renaux »

Au centre de ce monument de pierre se trouve une croix latine aux extrémités supérieures en pointes de flèches. La statue du Christ crucifié est de petite taille par rapport à la croix auquel il est cloué.

Cette croix est posée directement sur un socle aux quatre coins duquel sont dressés des pilastres surmontés de chapiteaux corinthiens.

Sur la face « avant » du socle figure une inscription latine « O CRUX AVE SPES UNICA1 – Salut ô Croix, unique espérance », que l’on trouve assez fréquemment sur des calvaires.

Calvaire Renaux – Inscription latine sur le socle et mention de la date de restauration en 1949

Sur les trois autres côtés du socle, sont inscrits les noms de membres de la famille Renaux.

De part et d’autre de la croix, sur la même plateforme de pierre, deux femmes debout prient, les mains jointes, les yeux tournés vers le Christ. Deux des Saintes Femmes présentes lors de la Crucifixion ? La Vierge Marie ? Marie-Madeleine ? 

A deux mètres de cet ensemble, un cénotaphe surmonté d’une urne rappelle le souvenir de deux autres défunts de la famille Renaux.

Calvaire Renaux – Urne sur le cénotaphe jouxtant la croix

Ce calvaire est un marqueur de la géographie du village ; il a été représenté sur plusieurs cartes postales éditées au début du XX ème siècle.

Calvaire Renaux – Carte du début du XX ème siècle. Calvaire au premier plan à gauche et rue menant à l’église (actuelle rue de la Forge)
Calvaire Renaux – Carte du début du XX ème siècle. Les grilles ont aujourd’hui disparu
  1. Cette locution latine est tirée d’une version remaniée d’un chant liturgique, composé au VI ème siècle par Venance Fortunat, évêque de Poitiers  ↩︎

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