Le mobilier de l'église Saint-Martin de Blosseville

Comme toutes les présentations de ce site sur l’église de Blosseville, cet article général sur le mobilier (hors statues) ainsi que ceux traitant d’un élément particulier doivent tout au travail de Madame Bernadette Chaignet-Sortais. Nous renvoyons donc à son ouvrage « L’église Saint-Martin de Blosseville-sur-Mer »¹.

Le plan ci-dessous donne les emplacements des différents éléments présentés.

A l’entrée de l’église par le portail ouest, se trouve à gauche un bénitier (M1) de grès composé d’une cuve octogonale aux panneaux sculptés de différents motifs et d’un pied torsadé. Il porte la date de 1519.

Non loin, dans le fond du collatéral nord, une simple clôture de bois entoure l’espace des fonts baptismaux (M2) placés sous deux Saint Jean-Baptiste, vitrail et statue. En pierre calcaire, et très ouvragée, la cuve hexagonale repose sur un pied également à six côtés, avec la date de 1514. Elle comporte des motifs décoratifs, d’autres énigmatiques.

A l’extrémité du collatéral, la chaire (M3) du XVIII ème siècle, au toit orné de la colombe du Saint-Esprit rayonnant, est adossée à un fort pilier.

Dans la chapelle de la Vierge, un tableau (M4) signé N. de Ronssoy, peintre amiénois du XVII ème siècle a pour sujet la présentation au Christ des écolières externes d’un collège religieux.

Au pied du pilier nord-ouest de la tour-clocher, une dalle funéraire (M5) au sol rappelle le souvenir de Jacques Diel mort en 1624.

De l’autre côté de ce pilier, a été édifié un petit autel de mémoire (M6) pour les soldats tués durant la première guerre mondiale. Il est entouré d’une frise décorative aux motifs jaunes et bleus.

A l’extrémité de la chapelle, l’autel (M7) du XIX ème siècle est en bois imitant le marbre.

Mais l’autel principal (M8), dans le fond du chœur est bien en marbre, de même que les trois marches qui permettent d’y accéder.

Sous la voûte de la tour-clocher, un panneau de bois obture l’orifice permettant le passage de la cloche (M9). Celle présente actuellement, a été fondue en 1892 à Gueutteville-les-Grès par l’entreprise Cartenet.

A l’entrée de la chapelle des Cinq-Plaies, au sol se trouvent deux dalles funéraires (M10 M11), l’une bien lisible, à la mémoire de Tiénotte Quenel épouse de Liénard Diel, l’autre dont il ne reste que quelques caractères pour l’instant indéchiffrables.

Dans cette chapelle des Cinq-Plaies, est dressé un confessionnal (M12) au panneau central très ouvragé, datant de la fin XVII ème ou début XIX ème siècle.

Enfin au mur est de la Chapelle, au-dessus d’un autel en bois, un retable (M13) porte une toile peinte très abîmée représentant une Crucifixion. Il est entouré d’une guirlande de fins motifs jaunes et bleus.